Si il y a bien un point qui m’aura prit la tête, c’est bien le chauffage. En 2021, nous sommes à un croisement idéologique entre les énergies traditionnelles et modernes qui complique la prise de décision.
Qu’il est loin le temps de nos parents ou le choix se limitait à une GROSSE chaudière gaz ou mazout.
Première problématique : Les besoins changent
La maison QZEN réduit fortement les besoins en chauffage; ainsi le rapport PEB initiale, qui est volontairement pessimiste, nous annonce 51 KWh par m².
Notre maison étant orientée SUD et notre famille n’étant pas frileuse, je pense que chauffer ne sera pas un problème. Le problème viendra probablement plus de nos grandes baies vitrées et la capacité de notre maison à surchauffer.
Deuxième problématique : Les législations futures
Tout d’abord nous avons l’interdiction de vente des chaudières au mazout en 2035; dans notre cas rien ne nous l’interdit mais impossible de la remplacer si nécessaire dans moins de 15 ans.
Ensuite on parle de tarif capacitaire pour l’électricité, ce n’est pas encore sorti mais c’est dans l’air du temps. Pour faire simple, votre facture d’électricité comprend 2 postes : l’énergie et le transport. Aujourd’hui, nous payons l’énergie et le transport sur base de la consommation (KWh); demain nous payerons le réseau sur la capacité nécessaire. L’objectif est de responsabiliser le consommateur et l’inciter à lisser sa consommation.
Troisième problématique : L’infrastructure et le stockage
Dans notre rue, le gaz de ville n’est malheureusement pas disponible. Si nous optons pour une chaudière au gaz, elle sera forcément alimentée par une citerne propane.
Lors de la conception de la maison, nous n’avons pas prévu d’espace de stockage pour le combustible. Il est dès lors difficile d’imaginer une chaudière au pellet et pour le mazout, il faudrait une citerne enterrée entrainant des surcoûts.
Le choix mais pas certain que ce soit le définitif
Après avoir réalisé une balance entre avantages et inconvénients, nous avons porté notre choix sur une PAC Air / Eau. Les gros désavantages de cette solution sont :
- La supposée fragilité du matériel
- La faible récupération d’énergie en hiver
- L’obligation d’avoir une capacité électrique importante (Tri-Phasé 400V+N 32A)
- L’incompatibilité avec les radiateurs traditionnelles qui nécessitent de hautes température
D’un autre côté, la PAC à pour avantage :
- De ne pas prendre beaucoup de place
- De ne pas nécessité une cheminée
- D’utiliser une énergie que l’on peut produire soi-même (avec certaines contraintes)
- De pouvoir produire du froid en été afin de maintenir un « certain » confort
Le mazout
La chaudière à mazout représentait une bonne solution en matière de coût. En effet le mazout est un combustible très bon marché. De plus c’est le système que nous avons actuellement et nous en sommes très satisfait. Malgré tout, les points suivants étaient problématiques :
- Coût de la citerne enterrée et du démontage dans quelques années.
- Risque de salissure des murs extérieurs de la maison
- Impossibilité de rafraichir la maison en cas de besoin.
Le pellet
La chaudière au pellet représentait probablement l’idéale écologique (hormis une maison passive). Nous avons exclu ce choix à cause :
- Du stockage que nous n’avions pas prévu
- Le coût d’installation
Le gaz
La chaudière gaz est plébiscitée sur les forums, facile d’installation, propre et économique, elle ne compte que des avantages. Et pourtant nous ne l’avons pas retenue car nous n’avons pas le gaz de ville. Ainsi :
- Le coût d’installation du citerne enterrée est fort désavantageux (2750 € HTVA)
- Le coût du gaz propane qui est de 0.10 € le KWh
- Impossibilité d’avoir de la cogénération (production électrique)
- Impossibilité de refroidir